MUJAM Musée de jouets Mexico

À la fin de l’année dernière, j’ai été invitée à faire la conception de personnages pour une coproduction en stop motion du film d’animation japonais / mexicain Lucharobomatic. En conjonction avec un teaser promotionnel, j’ai peint les deux personnages principaux sur un mur du MUJAM (Museo del Juguete Antiguo México) : Trueno Tigre et Furioso Rosa. L’idée du film est que tous ces robots sont anonymes, il existe douze modèles différents et, des milliers d’exemplaires de chaque modèle.

Ils sont obligés de porter des masques pour se différencier et afin de faire du catch dans la tradition mexicaine. Les méchants de l’histoire ont programmé un dysfonctionnement qui forcent les robots à se battre jusqu’à la mort, jusqu’à la destruction totale de leur adversaire. Ils commencent à développer une identité sous leurs masques et deviennent résistants face à l’esclavage et à l’obsolescence programmée.

Les matchs ont lieu dans un ancien club de mambo abandonné, avec pour décor un énorme visage en métal avec des mains géantes tenant des maracas. De Tokyo à Mexico, des lutteurs masqués se préparent pour le défi. Et je suis l’artiste à la tête de rose, et aux cheveux façon barbe à papa, invitée à poser pour des photos avec des enfants mexicains. L’intrigue de l’histoire est assez conventionnelle, mais il y a quelques rebondissements remarquables, parfois doubles.

Haha, je plaisante avec cette histoire de film, mais c’est tellement plus intéressant que la vraie histoire. Je n’avais jamais fait une peinture murale dans un laps de temps aussi restreint, et je me demandais donc combien de temps cela prendrait? Pour être super organisée et prête à tout, j’ai préparé 10 dessins puis les ai fait exploser à la taille d’une peinture murale. Apporter mes propres peintures, pinceaux et marqueurs Molotov, mettre les peintures dans des petits récipients afin de n’avoir rien à remporter (j’ai fini par les laisser à quelqu’un pour ne pas gâcher ce qui restait).

Arriver communiquer avec le musée a été un peu difficile, j’ai eu l’impression qu’il est difficile pour les Mexicains de dire « non » (sans compter que le directeur du musée est d’origine japonaise). A ce stade, nous n’avions pas encore choisi quels modèles j’allais peindre parmi mes propositions, avec seulement 9 heures pour peindre et en plus il a fallu 2 heures pour se décider pour l’emplacement. J’ai finalement obtenu l’approbation de M. Shimiza et j’ai décollé comme une fusée.

Il y a une nouvelle exposition au MUJAM et je mourais d’envie d’y peindre quelque chose! La nouvelle chambre Lucha Libre est géniale, j’adore les vitrines industrielles en métal. Une galerie de portraits de champions, une collection de peintures de lucha dora faites par un dessinateur de comics. Tout en travaillant, je pouvais entendre les échos des cris des enfants quand ils entraient dans la salle : « mascaras » (lutteurs masqués) ! Incapable de terminer lors de cette première journée, je suis revenue le lendemain pour les touches finales et des photos avec le personnel.

Deux heures plus tard, nous mangions d’excellents sushis végétariens au café du musée et avons eu assez de temps pour aller voir la galerie Vertigo et découvrir par pure chance Georgetown Records Mexico, mais c’est une autre histoire!

Il y a un article ici sur ma première visite au MUJAM. Et d’autres articles sur divers musées du jouet:

https://www.sunnybuick.com/2015/01/brussels-toy-museum/ https://www.sunnybuick.com/2016/08/brussels-toy-museum-part-2/ https://www.sunnybuick.com/2016/09/brussels-toy-museum-part-3/ https://www.sunnybuick.com/2015/01/mexico-part-8-san-miguel-toy-
https://www.sunnybuick.com/2015/01/brussels-toy-museum/ https://www.sunnybuick.com/2016/08/brussels-toy-museum-part-2/

Brussels Toy Museum Part 3

https://www.sunnybuick.com/2015/01/mexico-part-8-san-miguel-toy-museum/ https://www.sunnybuick.com/2009/08/godzillarobo/